Sur la route qui mène à Callelongue, le villlage des Goudes a tout de la carte postale : aux portes des Calanques, un port bien abrité avec de vrais pointus et de vrais bateaux de pêche, des falaises de calcaire tout autour et la majestueuse île Maïre tout juste séparée du Cap Croisette par une langue de mer bleue translucide.
En y regardant de plus près, on s'aperçoit que la vie a été rude ici. Certaines habitations sont plus cabanons que maisons (elles valent leur pesant d'or aujourd'hui), beaucoup de toitures sont encore en éverite. Dans les années 50 il n'y avait pas de tout à l'égoût aux Goudes (ni d'ailleurs à la Madrague de Montredon) et c'est la tinette malodorante tirée par un cheval de trait qui passait dans les rues pour que chacun y vide son pot de chambre...
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