|
|
|
Dans les années 70, lorsque la carrière était en activité et que l'on empruntait le plat au dessus du sentier du bord de mer, il fallait être très vigilant : des wagonnets sans pilote circulaient sans bruit sur la pente d'un circuit de voie ferrée en boucle - un système de treuil faisait rattrapper la pente au wagonnet en bout de circuit
Lorsque l'on emprunte le plat de la carrière, on longe une falaise artificielle créée à la dynamite - Cette falaise n'a que quelques mètres de large, il faut savoir que derrière cette falaise, il y a une autre dépression artificielle, profonde d'une cinquantaine de mètre et grande comme deux terrains de foot !
Photo à droite, Port Miou au "trou du souffleur" Une curiosité géologique : une jolie faille dans la roche en bas de la falaise se termine en haut de celle-ci en très fin entonnoir, de la taille d'une pière de 20 centimes d'euros. Selon l'état de la mer, les vagues compriment l'air dans la faille, et l'air s'échappe en "soufflant" ou en sifflant, ou en meuglant. Lorsque le souffleur est en forme, des petits cailloux posés dans l'ouverture entre deux souffles sont éjectés à 1 ou 2 mètres de haut... et si vous passez à proximité de nuit sans être averti, il y a de quoi être tétanisé...
|
|
|
|