Massacre aux bulldozers du Massif des Calanques

A partir de nulle part et jusqu'à nulle part, c'est une [auto ?] route de terre et de pierres à 2 et 3 voies, de 7 à 11 mètres de large !!! qui défigure le paysage du massif des Calanques, à la hauteur des quartiers de Saint Marcel et de la Barasse.
De plus comme le putride attire les mouches, la presque autoroute au milieu de la garrigue attire de jour et de nuit les conducteurs de voitures volées, les motocross et autres quads qui y jouent à Mad Max dans un bruit d'enfer - bonjour l'ambiance bucolique - Des voitures calcinées ont déjà laissé de graves pollutions dans la terre....
On a beau chercher une explication rationnelle, pourquoi un tel massacre aux bulldozers du massif des Calanques ?
- le club des chasseurs de la Barasse content de pouvoir aller en 4x4 sur les hauteurs approvisionner les mangeoires et abreuvoirs de leurs prochaînes cibles ?
- protection contre le feu ?
- projet immobilier ?
- des personnels ou une entreprise à qui donner un chantier ?
- un terrain d'exercice pour faire rouler des engins des pompiers qui seraient surdimensionnés ?
- projet de piste pour quads et motocross ?
Rien ne tient la logique en regard d'une telle atteinte à l'environnement, le feu ? l'explication ne tient pas au vu de la photo satellite et d'une simple observation sur le terrain - là où le feu a longé la route, la route était parallèle aux bords de la langue de feu (photo ci-dessous, vallon de Luinant près de la source des Eaux Vives). Et partout en Méditerranée, même en forêt, les routes du feu ne sont jamais aussi larges ! Et c'est bien connu, c'est à partir des chemins et des routes qu'ont lieu les départs de feu...
On est d'autant plus dubitatif que le Conseil Général des Bouches du Rhône publie sur son site Internet une description idyllique des "tendres vallons frissonnants" dont il est le propriétaire :
Des vallons sauvages aux portes de la ville
La Barasse
Sept cents hectares de collines en balcon, au dessus de la vallée de l'Huveaune, entre Marseille et Aubagne... La Barasse! Paradis du randonneur coriace. Paysage d'élection des amoureux du contraste, par sa nature sauvage et diversifiée, arborée puis sèche. Tôt le matin, on y surprend des perdreaux en goguette et toute la journée y jacassent les pies tandis qu'en silence courent les lapins. Discrets, écureuils, renards et sangliers fréquentent là bas de tendres vallons frissonnants qui mènent jusqu'aux pieds du mont Saint-Cyr et au sommet de Carpiagne, à près de 600 mètres d'altitude. Sur leurs contreforts : de magnifiques points de vue, avec la chaîne de l'Étoile en point de mire. C'est en 1992 que le Département a fait l'acquisition de ce splendide domaine peuplé de pins, de chênes et hanté de fiers vestiges : fours à chaux, carrière, bergeries sur les hauteurs. À ne pas rater, un endroit merveilleux : la source des Eaux Vives, véritable oasis en Provence.